Conservatoire du Pays Basque – Maurice Ravel & Orchestre Symphonique du Pays Basque

Textes chantés pour le Concert Stabat Mater Haydn

Deux Motets pour le Jeudi Saint

Introitus «Nos autem gloriari oportet »

Nos autem gloriari oportet
in cruce Domini nostri Iesu Christi,
in quo est salus, vita, et resurrectio nostra,
per quem salvati et liberati sumus.

Deus misereatur nostri,
et benedicat nobis :
illuminet vultum suum super nos,
et misereatur nostri.

Graduale « christus factus est »

Christus factus est pro nobis
oboediens usque ad mortem,
mortem autem crucis.

Propter quod et Deus exaltavit illum
et dedit illi nomen,
quod est super omne nomen
.

Que notre gloire soit la croix
de notre Seigneur Jésus Christ ;
en lui, nous avons le salut, la vie et la résurrection ; par lui nous sommes sauvés et libérés.

Que Dieu ait pitié de nous,
et qu’il nous bénisse :
qu’il fasse briller sur nous la lumière de son visage et qu’il ait pitié de nous.

Le Christ s’est fait pour nous
obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.

C’est pourquoi aussi Dieu l’a exalté
et lui a donné le nom
qui est au-dessus de tout nom.

Motets de Michael HAYDN

Introitus «Nos autem gloriari oportet »

Nos autem gloriari oportet
in cruce Domini nostri Iesu Christi,
in quo est salus, vita, et resurrectio nostra,
per quem salvati et liberati sumus.

Deus misereatur nostri,
et benedicat nobis :
illuminet vultum suum super nos,
et misereatur nostri.

Graduale « christus factus est »

Christus factus est pro nobis
oboediens usque ad mortem,
mortem autem crucis.

Propter quod et Deus exaltavit illum
et dedit illi nomen,
quod est super omne nomen
.

Que notre gloire soit la croix
de notre Seigneur Jésus Christ ;
en lui, nous avons le salut, la vie et la résurrection ; par lui nous sommes sauvés et libérés.

Que Dieu ait pitié de nous,
et qu’il nous bénisse :
qu’il fasse briller sur nous la lumière de son visage et qu’il ait pitié de nous.

Le Christ s’est fait pour nous
obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.

C’est pourquoi aussi Dieu l’a exalté
et lui a donné le nom
qui est au-dessus de tout nom.

Stabat Mater de Joseph HAYDN

Stabat mater dolorosa

juxta crucem lacrimosa

dum pendebat Filius.

 

Cujus animam gementem

constristatam et dolentem

pertransivit gladius.

 

O quam tristis et afflicta

fuit illa benedicta

mater Unigenti.

 

Quae maerebat et dolebat

pia mater dum videbat

nati poenas incliti

 

Quis est homo qui non fleret

matrem Christi si videret

in tanto supplicio ?

 

Quis non posset contristari

Christi matrem contemplari

dolentem cum Filio?

 

Pro peccatis suae gentis

vidit Jesum in tormentis

et flagellis subditum.

 

Vidit suum dulcem natum

moriendo desolatum

dum emisit spiritum.

 

Eia Mater, fons amoris,

me sentire vim doloris

fac ut tecum lugeam.

 

Fac ut ardeat cor meum

in amando Christum Deum

ut sibi complaceam.

 

Sancta Mater, istud agas,

crucifixi fige plagas

cordi meo valide.

 

Tui nati vulnerati

tam dignati pro me pati

paenas mecum divide.

 

Fac me vere tecum flere

crucifixo condolere

donec ego vixero.

 

Juxta crucem tecum stare

et me sibi sociare

in planctu desidero.

 

Virgo virginum praeclara

mihi jam non sis amara

fac me tecum plangere.

 

Fac ut portem Christi mortem

passionis fac consortem

et plagas recolere.

 

Fac me plagis vulnerari

fac me cruce inebriari

et cruore Filii.

 

Flammis orci ne succendar,

per te, Virgo, fac,

defendar in die iudicii

 

Fac me cruce custodiri

morte Christi praemuniri

confoveri gratia

 

Quando corpus morietur

fac ut animae donetur

paradisi gloria.

Debout, la mère des douleurs

Près de la croix était en pleurs

Quand son Fils pendait au bois.

 

Alors, son âme gémissante

Toute triste et toute dolente

Un glaive la transperça.

 

Qu’elle était triste, anéantie,

La femme entre toutes bénie,

La Mère du Fils de Dieu!

 

Dans le chagrin qui la poignait,

Cette tendre Mère pleurait

Son Fils mourant sous ses yeux.

 

Quel homme sans verser de pleurs

Verrait la Mère du Seigneur

Endurer si grand supplice ?

 

Qui pourrait dans l’indifférence

Contempler en cette souffrance

La Mère auprès de son Fils ?

 

Pour toutes les fautes humaines,

Elle vit Jésus dans la peine

Et sous les fouets meurtri.

 

Elle vit l’Enfant bien-aimé

Mourir tout seul, abandonné,

Et soudain rendre l’esprit

 

O Mère, source de tendresse,

Fais-moi sentir grande tristesse

Pour que je pleure avec toi.

 

Fais que mon âme soit de feu

Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :

Que je lui plaise avec toi.

 

Mère sainte, daigne imprimer

Les plaies de Jésus crucifié

En mon cœur très fortement.

 

Pleurer en toute vérité

Comme toi près du crucifié

Au long de mon existence.

 

Pour moi, ton Fils voulut mourir,

Aussi donne-moi de souffrir

Une part de ses tourments.

 

Je désire auprès de la croix

Me tenir, debout avec toi,

Dans ta plainte et ta souffrance.

 

Vierge des vierges, toute pure,

Ne sois pas envers moi trop dure,

Fais que je pleure avec toi.

 

Du Christ fais-moi porter la mort,

Revivre le douloureux sort

Et les plaies, au fond de moi.

 

Fais que ses propres plaies me blessent,

Que la croix me donne l’ivresse

Du sang versé par ton Fils.

 

Toi qui pour nous as tant souffert,

Viens me défendre de l’enfer Sainte Vierge,

Au dernier jour.

 

O Christ, lorsqu’il faudra mourir,

Par elle daigne m’accueillir

Dans la gloire de Ton ciel.

 

A l’heure où mon corps va mourir,

A mon âme fais obtenir

La gloire du paradis.